Camille Cottin : De connasse à maîtresse de Cérémonie du festival de Cannes
La comédienne présentera les soirées d’ouverture et de clôture
Quand elle créait le personnage hilarant de la « Connasse » pour Canal+ en 2013, Camille Cottin aurait-elle pu prédire qu'elle deviendrait un jour la maîtresse de cérémonie du Festival de Cannes ? Pourtant, ce mardi soir, elle illuminera la scène du Palais des festivals et des congrès pour l'ouverture de l'événement, et clôturera également cette prestigieuse manifestation le 25 mai.
Parcours télévisuel
Dynamique, attachante et sans filtre, la Connasse a fait vibrer les téléspectateurs pendant les Before du « Grand Journal » avec ses sketches humoristiques. De là, Camille Cottin a incarné Andréa Martel dans Dix pour cent, un rôle marquant d'agent de stars autoritaire et l'un des premiers personnages lesbiens à tenir le premier plan dans une série populaire. De Killing Eve à Mouche, elle a prouvé son talent dans divers registres, récoltant les louanges de la critique.
Grand écran
Le cinéma lui a également ouvert grand ses portes. Connasse, Princesse des cœurs, où elle joue le rôle principal, a été un succès en 2015. Elle brille aussi bien dans des comédies comme Telle mère, telle fille que dans des films plus dramatiques comme Iris ou Quelques jours pas plus. Son éclectisme se manifeste également dans des rôles de reine extraterrestre pour L’Empire, démontrant sa polyvalence et son charisme à l'écran.
Conquête de l'Amérique
En 2021, Camille Cottin a marqué les esprits à Cannes en partageant l'affiche de Stillwater avec Matt Damon, amorçant ainsi sa carrière outre-Atlantique. Dans House of Gucci de Ridley Scott, elle incarne la compagne de Maurizio Gucci, interprété par Adam Driver. Elle a également brillé dans Mystère à Venise, mettant à l'épreuve les talents de détective d'Hercule Poirot, incarné par Kenneth Branagh.
Engagement et perspectives
Camille Cottin, femme libre et engagée, refuse les compromis et se bat pour les droits des femmes, des réfugiés et contre l'homophobie. À 45 ans, elle continue de choisir des rôles qui la passionnent, comme dans Le Monde qui nous sépare ou Rembrandt. Rien n'entrave sa détermination, pas même le protocole cannois, et on attend avec impatience ses discours francs et inspirants, où la langue de bois n'a pas sa place.